Joe Schenck, par Marilyn.

Joe Schenck qui fût marié de 1917 à 1926 à la très mythique actrice de cinéma muet Norma Talmage, fonda en 1933 la boite de production Twentieth Century avec Darryl Zannuck. En 1935, la Twentieth Century fusionna avec la Fox (qui était en train de couler) et devint ainsi la célèbre 20th Fox. Et Schenk devint le président de son conseil d'administration.

La rencontre entre Marilyn et Joe Schenck se fit en 1947 alors qu'il quittait les locaux à bord de sa limousine et qu'il aperçu Marilyn traversant une rue des studios. Il est probable qu'elle ai forcé le destin ce jour là, mais il existe aussi d'autres versions de cette rencontre.
Il lui aurait alors demandé son nom et aurait appris qu'elle était sous contrat et comme dans la plupart des cas, affamée. Il lui tendit donc sa carte pour lui proposer à diner.
En quelques semaines ils se lièrent d'une sincère amitié et Marilyn devint une "Schenck's girl" (elle chantait, offrait des cigares et apportait des boissons aux invités de Schenck durant ses soirées entre amis).
C'est lui qui lui fit avoir un contrat à la Columbia ou elle tourna Ladies of the Chorus, après qu'il eut téléphoné à Harry Cohn (son contrat n'y fût pas renouvelé car elle refusa d'indécentes propositions de la part de dernier).



D'autres vidéos du film en cliquant ici

Il lui offrit également une petite chienne chihuahua nommée Josepha en 1950 pour son anniversaire.



Il suivi de près ses progrès et fût très protecteur et bienvellant.

Il subi en 1957 une attaque cérébrale qui l'emporta quatre ans plus tard. Marilyn ne cessa jamais de garder contact avec lui et lui rendit de régulières visites.En 1961 elle reçut même un télégramme de remerciement de la Fox pour sa dernière visite.



A propos de l'amitié entre Schenck et Marilyn, Marion Wagner dira :" Il adorait parier sur nous quand nous jouions au gin rummy contre ses amis masculins, il était toujours enchanté de nous voir gagner. C'était vraiment une figure paternelle, un père confesseur, un vieillard délicieux et plein de sagesse. Quand les soirées s'achevaient j'étais tout simplement reconduite chez moi en limousine et, autant que je sache, il en était de même pour Marilyn".

Marilyn elle qui adorait Schenck détesta être cataloguée comme une "Schenck's girl". Elle en eu dit : " La première gloire que je me sois attirée, fut d'être taxée de Schenck's girl par une vague de commérages. Mr. Schenck m'avit un soir invitée à dîner dans sa maison de Holmby Hills, puis il avait pris l'habitude de m'inviter deux ou trois fois par semaine. Au début, j'y étais allée parce que Mr. Schenck était l'un des patrons du studio. Ensuite, j'y suis retournée parce que je l'aimais bien. Et puis la cuisine était savoureuse, et il y avait toujours des gens importants. Au début cela ne me gênait pas de m'entendre appeler la girl de Joe Schenck. Mais par la suite je fus contrariée. Mr. Schenck n'a jamais eu avec moi le moindre geste équivoque. Je l'einteressait parce que j'ornais joliment sa table et parce que j'étais ce qu'il appelait une "personnalité excentrique". J'aimais m'asseoir près de la cheminée en sa compagnie et l'écouter disserter sur l'amour et le sexe. Sur ces sujets, il était une mine de sagesse, un peu comme un grand explorateur. J'aimais bien regarder son visage, aussi. Autant que celui d'un homme c'était celui d'une ville. Toute l'histoire d'Hollywood y était imprimée."

Quand en 1947 la 20th Century ne renouvela pas son contrat, Schenck lui fût d'un grand soutien. Il l'invita à dîner quelques jours après qu'elle eu après la mauvaise nouvelle. De MM :"J'ai passé la soirée tête baissée, trop honteuse pour regarder quiconque dans les yeux."
Elle raconta cette soirée et l'obtention de son contrat à la Columbia :" C'est ce que l'on ressent quand on a été humilié. On n'en veut pas à ceux qui nous on humilé. On a honte, point.
Lorsque nous nous sommes retrouvés au salon, Mr. Schenck m'a demandé :
" Alors ? Comment vont les choses au studio ? "
Je lui ai sourit avec gratitude heureuse qu'il n'ai pas été impliqué dans mon licenciement.
" J'ai perdu mon emploi la semaines dernière " lui appris-je.
Mr. Schenck ne chercha pas à me consoler. Il ne me prit pas la main, ni ne me fit aucune promesse.
" Accrochez vous, me dit il,
- C'est ce que je vais faire.
- Essayez Columbia. Il se peut qu'ils aient quelque chose."
Deux jours plus tard, je me présentais à la Columbia. Le responsable du casting se montra d'une extrême politesse. Oui, ils avaient une place pour moi. Ils étaient prêts à m'embacher et à me donner une chance à l'audition sur tous les rôles qui se présenteraient. Maw Arnow, le directeur du casting, me soutit et me serra la main en ajoutant :
" Vous devriez faire votre chemin ici. Je veillerais à vous faire décrocher un bon rôle."
Je me sentais revivre en regagnant ma chambre. Même si c'était sur la point des pieds, les rêves commençaient à revenir. Le directeur du casting recevait des centaines de filles par semaine, de vraies actrices et d'innombrables beautés, qu'il congédiait ! Je devais vraiment avoir quelque chose de spécail pour qu'il m'ait embauchée au premier regard sans discuter...
... Certes, j'vais quelque chose de spécial aux yeux du directeur de casting, mais je l'ai découvert bien plus tard : Mr. Schenck avait apellé le grand patron de la Columbia et lui avait demandé comme une faveur personnelle de me donner du travail."

Schenck et Marilyn en 1951 :

Schenck et Marilyn le 13 mai 1953 à l'anniversaire de Walter Winchell (journaliste et ami de Joe DiMaggio) :

merci pour toutes ces infos Miss. Un vrai complément et très instructif.

Merci!!
On oublie souvent qu'elle avait de grands amis!

Pas de quoi je lis pas mal en ce moment et je prend des notes que je transmet ici pour que l'on puisse trouver ce genre d'infos ici, j'essaie de rendre le forum plus complet sur ce plan là que je n'ai pas assez travaillé jusqu'ici...