Et voilà,
Bonne nuit, dors bien,
Aie un doux repos...
Où que tu poses ta tête,
J'espère que tu trouveras ton nez...
2
J'ai quitté ma maison de bois vert rugueux
Divan de velour bleu
Jusqu'à ce moment je rêve
Aux buissons foncés brillants
Juste à gauche de la porte
En bas du chemin
Clic clac clic clac
Comme ma poupée dans sa poussette
Passait par dessus les craquelures
Nous partirons très loin
3
Ne pleure pas ma poupée
Ne pleure pas
Je te tiens et te berce pour t'endormir
Chut, Chut,
Maintenant je fais comme si
Je n'étais pas ta mère morte
4
De temps en temps je le fait rimer
Mais ne tenez pas ce genre de choses
Trop proche de moi-
Et bien quel est le probléme
Ainsi il ne vendra pas
Ce que je veux dire
C'est ce qu'il y a dans mon ésprit
Traces de plats
Traces de souhaits
C'est des pensées
Jetées prés
Avant que je meurt
Et pour penser
En encre
Au saule pleureur
Je me tenais sous la ramure
Quand tu fleuris, et finalement
Tu t'accrochas à moi,
Et quand le vent frappa la terre
Et le sable - tu t'accrochas à moi.
A moi, plus frêle qu'une toile d'araignée,
Plus pure que bien d'autres -
Tu t'attachas.
Et tu tins bon contre les mauvais vents.
Vie
O vie - dont il arrive parfois
Que je suive les multiples directions,
Je reste suspendue, renversée,
Tiraillée entre tous tes courants
Vie [2]
Je suis de tes deux directions
Existant d'avantage avec le gel froid
Fort comme une toile d'araignée dans le vent
Accrochant de haut en bas le plus d'une façon ou d'une autre la maintient
Ses rayons perlés ont les couleurs que j'ai vue dans les peintures-
Ho Vie Ils t-on trompé...
Plus mince que le fil d'une toile d'araignée Plus pur que chacun
Mais il s'est vite attaché
Et s'est tenu dans des vents forts Sautant les feux ardents Vie- aux heures singuliéres suis-je de tes deux directions-
D'une façon ou d'une autre je reste accrochant en bas le plus
Comme vos deux directions me tirent
En 1958 elle envoya celui ci à Norman Rosten
A l'aide A l'aide A l'aide je sens la vie
S'approcher
Quand moi je ne veux que mourir
A Jim Dougherty
J'aurais put t'aimer,
J'aurais même put te l'avouer,
Mais tu es parti,
Très loin.
Lorsque tu es revenu,
Il était trop tard,
J'avais oublié le mot Amour,
Te souviens-tu ?
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